Les vagues sont étrangères à la terre
Le jour est à peine passé
Que tu penses à lui
Sous le ciel qui fuit
Je suis réveillé complètement réveillé
Et pourtant j’entends un martellement
Mon coeur bat lourdement
La mer m’enlace en un rugissement
Je glisse sur la pente des rêves obscurs
Comme s’il s’agissait d’un mont neigeux
Tu es rappelée au rivage chaude et ardente
La vague d’argent est fraîche et claire
Je me baigne dans le crépuscule et le sommeil
La nuit a des bras chauds et tendres
Ce sont les miens hélas
Je reviens de guerre lasse