Nos actes sont une première tragédie
Nos mots sont la deuxième
Les mots sont des personnages, dépourvus de pitié
Mon art était censé être celui des mots
Chaque humain n’a qu’une vie
Il en paie le prix
Il faut payer pour chaque faute
Être bon ne rend pas nécessairement heureux
Je manque d’imagination
Je n’ai vraiment aimé qu’une seule femme
Loyauté, fidélité ne sont souvent que torture
Le mal est fréquemment imaginaire
Je préfère contempler une rose que d’observer ses racines
Moraliser est un signe d’hypocrisie
L’utopie est un pays où l’on accoste volontiers
Mais il est d’autres utopies