La solitude est profonde
Et mystérieuse
Elle est dépaysante
je la préfère à l’élégance munificente
La solitude est froide
Parfois gelée
Elle va jusqu’à provoquer
La beauté de l’effroi
L’arbre est seul et debout
il est petit mais tient fermement
A l’escarpement d’un champ
Lui-aussi seul et désolé
Une tourterelle appelle son copain
Son cri est perdu dans le crépuscule
Son cri est éperdu
De joie et de malheur