Je ne voudrais pas te détacher
De l’écume des jours
De la pente du temps
Du fleuve de soleil
Lorsque la lune arbore
Un visage effrayant
Mon âme revit
Dans l’écume d’argent
Ne me regarde pas
Surtout pas
Les bienheureuses torches
Sont consumées par leurs propres flammes
Je sais que ta folie est sacrée
Les enfants se font signe
Les petites filles hurlent
Ton coeur conserve des provisions d’amour