Des monstres marins
Soufflent dans les conques
Mettent en pièces ce qu’ils heurtent
Le sommeil s’allonge
Rien n’est préférable
Au travail sur un navire
Il se passe toujours quelque chose
Dans les cordages
J’aime calfater les roides parois
Le soir nous tombons de fatigue
Nous pensons un instant au lendemain
Faire des noeuds puiser de l’eau
Dès les premières lueurs du jour
Les idées claires se dressent contre le ciel immuable
Contre les eaux impraticables
Par bonheur le soleil revient