Je me tais
Les frelons sont faciles à reconnaître
La mort est décidée depuis toujours
Je n’en parle jamais
Gare à ceux qui ne connaissent que le mépris
Je ne reconnais plus les mots gravés sur les écorces
La mousse macère
La machine à croire tremble enfin
J’aime les origines
J’adore les commencements
Le bois ment
Il y a eu quelque chose avant lui
Restons éveillés
Là et bien là
Les frelons suivent la trace
La tentation ne nous affaiblit jamais