Les seaux sont vides
Les sots sont pleins
Les tambours sont mûrs
Ils sonnent plein
Le soleil frappe
Pour faire tourbillonner la mort
L’arbre est creux dans les fougères
Les reines emmènent les essaims
Le tilleul verdoie
Les mains déformées
S’enfoncent dans le blé en éveil
Il n’y a pas de tombe pour la haine
L’écuelle du coeur
Se vide en passant
Tes yeux pourraient sombrer
L’aigle est enfin forgé