Les chauves-souris sont aveugles
Fantôme pour les fantômes
Fantasme pour les fantasmes
Je rue dans les brancards
Nous décollons d’un port
Sans espoir de retour
Le soleil et la terre sont méconnaissables
Les cadrans n’ont pas de montre
Les poissons appartiennent aux filets
Les solitaires sollicitent l’étonnement
L’action ne s’enseigne pas
il n’y a rien à ajouter
Sauf l’odeur du thé
Qui vit ici bas ? Tout en bas ?
Pas de suicide
Qui trouve son lit y dort
Pas de sort pas de destin