Nous parvînmes enfin aux sources du pays
Il tenait dans le creux d’une main
Le torrent hors de lui
Eteint la mèche
Dans les choses nous bercent les noms
Rien ne nous sépare
Les frontières cicatrisent
Victimes du vent nocturne
Nous voulons à toutes forces
Nous parler de frontières
Ici les morts sont légers
Les signes d’avenir sont proches
Une petite araignée
Se glisse entre deux poutres
Avec aisance elle passe outre
La mascarade glisse entre les maisons
Les travaux et les jours
Appartiennent à tous
Combien ça coûte-t-il
Au ciel tout ça ?