Un palefrenier aimait son cheval
Mais le nourrissait mal
Par contre il soignait le petit animal de sa fille
Qu’il n’appréciait pas
Un cheval et un âne voyageaient de concert
Le cheval se moquait de l’âne
Qui lui donna un bon coup de patte
Ils furent ainsi à égalité
Un cheval combattit avec courage
Il était bien nourri
La paix venue il fut traité comme un âne
Il ne pouvait plus faire la guerre
Sauf comme portefaix
Un petit olivier se targuait avec indolence
De sa beauté et de son influence
Il se moquait des herbes et des arbustes
Qui l’empêchèrent de se nourrir dans la terre
La violence tue et n’entretient pas
Le chameau est exemplaire
Pour sa patience et son endurance
Il ne pense rien de qui ne l’imite pas