IB 105

Rien ne vient
Plus rien ne viendra
Il n’y aura plus de printemps
L’été non plus ne viendra plus

Personne ne dit rien
Larmes infamie ténèbres
Certains savent s’accommoder des mots
Les accommoder à la sauce tartare

Devrais-je faire une prisonnière une pensée ?
Laisse nous Laisse les autres
J’ai perdu mes poèmes
Pour toujours

Je ne sais plus inscrire une souffrance
Ni sur le papier ni nulle part
La poésie n’existe plus pour moi
Elle n’existe plus pour personne