La violence n’est pas loi
Celui qui pratique la violence
Comme un loup sur un troupeau
Creuse son cachot
Homme puissant tu nous tourmentes
Tu voudrais torturer le monde
Jusques à quand restera-t-il prospère ?
Mieux vaut mourir que vivre en bourreau
Garde-toi de la fureur des coeurs blessés
La blessure d’un coeur se ranime sans cesse
N’oppresse ni n’opprime un seul coeur
Un seul coeur renverse le monde
Pendant combien d’années pendant combien de siècles
Des humains marcheront-ils sur nos têtes ?
Les puissants se transmettent leurs pouvoirs
Leur puissance désormais s’éclipse *
* « Saadi », « Gulistan » « Le jardin des roses », Miroir du monde, 1982