Le poète a écrit maintenant il se repose
Quand vient le temps du désespoir
Il donne à certains la langue longue
Le loup vaincu se jette sur le chien
Un malandrin emprisonné
Hurlait de multiples injures
Un gardien compatissant
Prétendit qu’il s’agissait de compliments
Le prince ne fut pas dupe
Il prétendit préférer un mensonge utile
A une vérité offensante
Troublante à n’en plus finir
Un bon conseiller dit le bien
Un innocent fut condamné
« Mon temps se termine
Le tien débute dans l’ignominie »
La vie s’est enfuie telle le vent du désert
Qu’il soit doux ou funeste
Coltines-toi ton injustice
Son fardeau est impitoyable