La force d’un homme
Vient aisément à bout
D’un arbuste nouvellement planté
Pas d’un grand arbre enraciné
La source est nouvelle et fraiche
Tu l’arrêtes avec une pelle
Tu lui interdis ainsi
De devenir un vaste fleuve
Il est vain d’attendre que le soleil
Se confonde avec la mer
C’est à toi de manger le poisson
Sinon le poisson te mangera
Le bien ricoche sur l’humain
Qui préfère le mal
Lui faire confiance
C’est placer une noix sous un dais