Souviens-toi de ton enfance
Rappelle-toi ta maman comme elle s’occupait de toi
Sans défense sur son sein
Il est malheureux mais inévitable qu’elle soit vieille maintenant
Marche et repose-toi
Sans te rompre les os
Le cheval court plus vite
Mais le chameau traverse le désert
En tant que messager je ne plais pas
L’important est dans le message
Je recouds mon vieux froc
Je ne porte aucun vêtement d’emprunt
Les pauvres auteurs nécessitent ta bienveillance
Je te demande le bien que tu voudras
La vie est amour
L’amour est la vie
Ivre de vin et d’amour
Je te fleuris des roses de Saadi
Ta tête m’est une caresse sur la poitrine
Nous nous endormons de concert *
* Rappel : » Saadi », Le jardin des roses, Miroir du monde, 1982
Autrement dit : Saa dit !