« Il est bon ce frichti »
Disait la môme délurée
Le soir était déjà tombé
Je ne disais rien
Je t’ai écoutée
Je suis descendu sur le port
Le peuple souhaite que je le quitte
Il ne me connaît même pas
Je me hâte comme le vent
Je suis en quête du chemin le plus solitaire
Je suis bon comme le blé
Moi seul le sait
Il faut que la terre dorme
Pour que je voyage
Je suis comme la semence
D’une plante tenace