Je n’aime pas tellement les personnes
Qui prennent un air entendu
Ouvre bien grand les portes de ton coeur
Je te supplie dans le silence de mon âme
Je n’ai jamais quitté une ville
Sans une blessure à l’âme
Je laisse derrière moi
Souffrance et solitude
Je ne retire pas un habit
J’arrache ma peau
La mer appelle toutes choses
Moi aussi je dois embarquer
Une voix abandonne
La langue le palais les lèvres
L’aigle ne vole pas au delà du soleil
Crie crie mais crie donc