Vos ailes battent entre soi et soi
Dans le bel espace nu
Ni le soleil ni le vent
Ne prétendent vous connaître
J’aime bien la débilité
Elle me donne à penser
Je n’aime pas l’insanité
Elle me donne à rêver
Mes rêves ne sont que des cauchemars
Nourris par des obsessions débiles
La vie la plus quotidienne
Est mon temple et ma religion
N’emprisonne pas ton oiseau chanteur
Dans une cage
Laisse le célébrer la vie
Comme il le veut
Les fenêtres de ta maison
Sont toujours ouvertes
Cette maison est ton âme
Depuis pas mal de temps