L’amour t’a fait signe
Tu es resté immobile et silencieux
Les chemins sont escarpés
Le mont est enseveli sous les voiles
Il est heureux que les voiles soient des nuages
Qui se déchirent facilement
Toi et les corbeaux
Vous aimez ce qui ment
Le vent dévaste mon jardin
Il est heureux que j’aie élagué
Mes arbres Par contre
Ils ont toutes leurs racines
Le vent vous moissonne
Il se trémousse pour vous
Il vous tamise il vous meule il vous pétrit
il pousse devant lui le feu de prairie