Les habits montrent ta beauté
Ton travail achevé
Tu ris dans la forêt
Tu es pris dans ses rets pour une fois
La pudeur te protège contre les yeux impurs
Quand ces yeux auront disparu
Il n’y aura plus pudeur ni impudeur
La pudeur ne sera plus qu’une souillure résiduelle
Tu ne sors pas de la forêt
Tes pieds sont nus
Au contact de la terre
Elle te respire
Les échanges sont nécessaires
Certains mènent à l’avidité
D’autres à la faim
Tu échanges donc tu existes