Le temps embrase le passé
Le présent embrasse ce qu’il n’est pas
Une maison divisée
N’est qu’une maison divisée
La terre s’accroche à la racine
Qui suce son sein
Frères votre langue est chétive
Quand elle n’est plus plaintive
Votre moi est petit quand il n’est pas grand
Peu importe quand on y pense
Vous n’êtes pas suffisamment denses
Pour éviter l’effondrement
Ton moi géant est un torrent
Ton petit moi est un ruisseau
Qui babille gentiment
Faisant des rêves de torrent