Le moulin ne sait pas pourquoi il tourne
L’eau le fait tourner
Et sans savoir pourquoi
Il tourne
Si j’exhale tant de gémissements
Qui vont parfois jusqu’à la vocifération
Alors que tout va bien apparemment
Sauf qu’il faut effacer la rouille de chaque vieux miroir
Les humains droits comme des cyprès
Dans le vent se courbent comme des luths
Pour ta lumière tout repousse
Tantôt droit tantôt courbe
Ta grâce parfaite
Repousse la guerre
En tant que simple soldat
je te salue