Pour certains le chaos est un mol oreiller
Nos souffrances ne sont guère contagieuses
Nos angoisses si …
Rien n’étanche nos doutes
Le moi se dilate pour oublier sa déréliction
J’aime trop ma mélancolie pour y trouver à penser
On ne réfute pas les idées
On refuse plus facilement une sauce
Les mots meurent pour ressusciter un jour
Nous survivons
Rien n’est plus imputable au diable
La misère devient l’image d’un scepticisme contraint
Nous ne sommes pas des pierres
Nous ne sommes pas davantage des choux-fleurs
Je ne pactise pas avec la fierté d’être humain
L’ennui permet de réfléchir