Il y plus d’un poisson dans l’océan
Les poissons moyens mangent les petits poissons
La faim justifie les moyens
Nulle trace de l’éblouissement
L’absence et la fadeur sont le centre du monde
La poésie saute au dessus du gouffre
Je me suis limité sur tous les points
Afin d’avoir peut-être accès au centre
Notre pensée est d’abord remémoration
Près de la cascade la vapeur est impalpable
Je ne peux m’arrêter pour la mort
Aimable elle s’arrêtera pour moi
Le bleu bourdonnement de la mouche
Couronne la lente désaffection
L’atrocement proche mort ne me dit rien qui vaille
Je ne suis pas morbide