L’extase se paie cher et comptant
Mes coffres sont remplis de maigres rations d’années
Le succès parait doux à qui ne réussit jamais
Ton nectar m’est plus doux que le miel
Le vaincu est à l’agonie
Dans un spasme il croit encore triompher
La brise rit légère
La voute est de satin
L’abeille babille
Les mésanges passent le matin
La sagacité est abolie
Nous sommes préservés du matin et du midi
A peine perdu je suis sauvé
La frontière dérobe les secrets
Mon souffle est revenu
Je suis un revenant