Les âges foutent le camp
Monsieur Calme n’est pas présent
Ton arrogance est odieuse et ridicule
Les cycles tournoient
Tu te bats faiblement
Cavalier du malheur
Tes yeux sont mourants
Ton cortège est tout emplumé
Le spectre erre sans mot dire sur la colline abandonnée
Je suis joyeux sur mon divan de fleurs
L’exultation d’une âme terrienne en mer
Est divine
Y aura-t-il un jour nouveau ?
Il est des pays fabuleux dont je n’ai jamais ouï parler
L’un de ces pays se nomme le matin
L’arc-en-ciel vint de la fête