La vie la plus vile est belle
Toute vie vaut de vivre
Les vieux poèmes
Sont écrits sur des livres nouveaux
La voie monte comme la fleur
Le long des espaliers
L’amour espère
Il croit et il veut
La triste aïeule au geste lent
Son sourire a oublié d’être doux
Elle aussi lave à genoux
La nuit tombe le mystère défaille
Le passé fut de rouille et de carnage
Purifiez-le aïeule auguste des vieux âges
A la nuit légère des épousailles
Offrez votre espoir de lin bien fin