L’heure est belle
Il nous faut nous séparer
Tu es parée de rêves de roses
Dans le vague de la nuit
Je me suis égaré
Fiévreux je t’attends
Ah ! La chasteté de ton épaule nue !
Ton pas frissonne tel une aile
Tu es mon espoir et te voici venue !
Rieuse et frêle en ta beauté nue
Enceinte de joie et d’amour
Tu fais semblant de fuir
Tu n’es pas d’aujourd’hui
Les lacs sont crépusculaires
Leurs candeurs sont claires
La forêt se meurt en broussailles
Ne brandis pas tes représailles