Le vent rit dans les arbres
Mais la rouille des feuilles
Fait pleurer l’écureuil
Le cor sonne sa peine
La forêt n’est pas conviée
Le vent balbutie
La meute s’affole
La chasse hurle
Un ours effrayé
Entre par le portail ouvert
L’abbesse pâle et frèle
Se dresse debout et le caresse
La meute hurlante
Se bouscule au portail
Un gentilhomme se présente
Le site reste inviolé