FGV 34

J’ai aperçu ton effigie
Le vieillard est mort sans blasphème
Tu souriais plus grave plus lointaine
Derrière nous les plaines

J’avais froid en passant dans l’ombre
Je voulus chanter très bas
Le serpent s’enroula sur lui-même
La plaine était à nouveau immense

Le grand repos des choses accomplies
Nous berçait pour quelque temps
Nous avions fait halte sous un sycomore
Le ruisseau restait sans voix

Diésel se tourna et but
Il fléchit le front comme un enfant
Il bondit vers le ciel
Dont il retomba bien vite