Rien n’est Tout devient
L’esprit se détruit
Au contact du temps qu’il conçoit
Qu’il essaie de concevoir
Ma pauvre âme se croit immortelle
Alors qu’elle n’existe même pas
Au delà du tombeau rien n’est dû
En deçà non plus
A travers les feuilles je regarde l’horizon
Je ressens le parfum des fruits mûrs
Ma pitié est ardente pour ta peine inconnue
L’heure est farouche pour ton secret
Tu suspends trop ton corps
A mes bras assoupis
Que ne regardions-nous l’agonie de l’astre
Se couchant sagement ?