Notre vin est joyeux
Le foyer est morne
Tes chimères brillent
Sur cet âtre éteint
Tout est faux
Même ton art
Ta peine est insensée
L’humain échappe à sa pensée
Mes époques ont disparu
Je ne m’en souviens presque plus
Tu sais bien que la chair se noie
Entre deux amours
Ton lit est désert comme un sépulcre
Pourtant tu y dors d’habitude
Les vaincus dorment comme des morts
Personne n’a tort