Un oiseau transi de rosée sèche ses ailes
Les bourgeons des rosiers sont roses
Les moucherons osent se montrer
La limpide étincelle d’une goutte
A pour jumelle l’une de tes larmes
Vaincue par la douceur
La nature vous fait fondre le coeur
Vous n’êtes pas docile
Tout pour vous est tourment
De ma bouche la tienne se détache
Votre regard est égaré
Vous vous plaignez tout bas
Je te garde dans mes bras
Vous levez vers moi
Votre visage convulsif
Votre arrière-sourire
Est bizarrement pensif