Mon coeur à l’amour revient obstinément
La pensée est une maîtresse amère
Tu te vendrais pour ajouter un grain d’or
A ta vaniteuse beauté
Les lits se sont fermés
Les bagues de cette femme sont démodées
Elles sont identiques à mes plus chères idées
Sous le fard s’accuse le squelette
Ma maîtresse est impassible et muette
Mon oeuvre vieillit d’heure en heure
Un apprenti poète crie sa douleur
Les orgueils sont vaincus
L’aveu est hautain
La voie est rude
Le labeur est sans joie
Mon esprit est un un désert