Nombreuses sont celles qui se tordent
Sur le lit des maternités douloureuses
La mémoire des humains est souvent dure
Il s’y brisent derechef
L’art est vain La vie est brève
La nature médite
Et son génie associant ce qui existe
Crée les ogives et les oedipe
Dans quantité de lettres l’amour ment
Les roses sont sèches
La poésie est périssable
Des torches courent dans les miroirs
Les ombres sont pourchassées
Par le vol rouge
Mais le brasier s’obscurcit
Des esprits qui s’enflamment pour s’éteindre