Ils se lamentent auprès des vagues
Ils ont droit au vague à l’âme
Pleins de cendres et de sanglots
Sur leur histoire leur isolement et l’âge
C’est l’éveil de l’humain intime et intérieur
Quelqu’un chante en soupirant
Recueille l’écho de cette secrète voix
Il ne brille pas deux fois
Dans la rumeur hostile
Où la vie se cache
Se perd le murmure incertain
De la source première
L’esprit se paume dans la forêt des mots
Il hésite tâtonne trébuche
Fatigué désoeuvré
Il tombe sur le feuillage d’un arbre énorme