Je regagne ma ville ma maison
Mon âtre ma table
Je suis un aveugle lamentable
Je ne te discerne pas
il est triste dans mon coeur
C’est le mois de ma naissance
Les ressorts de mon âme prétentieuse
Sont secrets et rudes
Grand est le sommeil de la maison
L’âtre est sans flamme
L’amour est une caresse
Qui rien ne blesse
Ne lacère pas l’insensé !
Avec les griffes que tu peins en rouge
Son vain et vieil orgueil
Succombe au mal divin