Au dessus des cimetières je suis sûr
Que le vent est solennel et noir
Il est grand temps pour toi d’éclater de rire
Sur toi-même
Pourquoi mets-tu un masque ?
Pourquoi portes-tu ce masque ?
Ce casque d’une armée révolue
Ton fard emprunte peu à l’art
Les mimes savent feindre avec joie
Des tristesses sublimes
Ils savent simuler un rictus infâme
Ils n’ont pas besoin de fausses perles
La conscience a son antre
Elle est la murène qui guette l’idée
Pas d’ombre pas de conscience
Délicat début pour la science