Ton bracelet d’or me convient
Ceux du ciel sont de vermeil
On dit que le soleil a quatre étalons
Qui se cabrent
La chair reste l’esclave du désir
Mais son coeur déteste son plaisir
Torture des remords dans un monde ingrat
Le martyre n’est pas divin
Certaines joies sont exécrables
L’éternelle Eve offre un oreiller de fleurs
Les délices infâmes se consument en vain
Les artères fument
Nous sommes nombreux à vivre d’opprobre
Nous les enfants du sang les pauvres humains
La plante et l’animal ne sont pas les serviteurs du caillou
Ils sont tous asservis aux desseins de la nature