Sagesse j’ai tant besoin de toi
Tu m’élèves tu m’enseignes
En ce temps de lucre et de bassesse
Je veux fuir un siècle odieux
La fumée des vapeurs diverses
Est âcre dans l’azur incorruptible
Le livre et le laurier
Sont le décor de la lampe allumée
Tu es venue me voir
Nue sous ta robe ajourée
Tu es ma soeur si le jour est sacré
Les astres sont libres sur leur axe
Tu rampes brisant les sceaux
Les flots multiples de la vie
Avalent ceux de la mort
Le sage est souverain