Rab 19

Un pauvre jardinier disposait d’un étang
Il y cueillit le dernier lotus épargné par l’hiver
Il se présenta pour le vendre à la barrière du palais
Un voyageur offrit cher pour le lotus
Mais un serviteur du roi
Sortit et proposa beaucoup plus
Soudain le jardinier se ravisa
Et repartit avec son lotus :
« Mon lotus a l’air de valoir cher
Autant que j’en profite à mon aise »