Ils ramassent de la boue pour souiller ta robe
Je cris vers toi : « Venge-toi ! »
Tes yeux sont rouges de l’orgie nocturne
Les lys craignent ton haleine
Les étoiles ne contemplent rien
Dans le jardin fleuri animé par les oiseaux
Au bord des berges ombreuses
Le murmure des feuilles d’arbre
Répond à celui, doux et triste, des vagues
Leur égarement est sans pitié
Ils rôdent toujours dans l’obscurité
J’en ai le coeur transpercé
Ils te frappent à nouveau
Impuissant tu pleures
Tu caches leurs armes dans tes blessures
Les amours souffrantes ne dorment pas
Dans la pâle lumière matinale du pardon
Dans une avidité croissante ils forcent les portes
Le fardeau de leurs rapines devient si lourd
Qu’ils ne peuvent le mouvoir
Tu pardonnes o maître serviteur
Ta tempête éparpille tout dans la poussière
Ton pardon est pluie de sang orage rouge