Rab 43

Je t’ai bâti un sanctuaire de marbre blanc
Les femmes y déposent leurs offrandes de fleurs
Le fils a trahi le père
Le sanctuaire est en feu
La reine craint le pire
Elle redoute même la jeune fille qui apporte son odorante offrande
Quelques femmes ferment leur porte
Au nez de cette fille insignifiante
Voire l’insultent
Tout s’arrêtait peu à peu
Les ombres s’épaississaient
Dans l’obscurité limpide
Les étoiles palpitent de lumière
Un poignard troua le coeur de l’insensée
Le sang pourpre colora le marbre blême
Tout fut à nouveau paisible