Rab 50

L’éclair fut un instant
Eblouissant il me montra
Ce qu’on appelle la création
Que personne n’a créée
Moi-même je dispose de la vie
Création à travers les morts
De monde en monde

Je gémis sur mon peu de dignité
Mes heures sont insignifiantes
Mais quand je te vois tenir ma vie entre tes mains
Je sais qu’elle t’est trop précieuse
Pour être dispersée
Seule parmi les ombres