Je trouvais timidement mon refuge
Dans l’ombre protectrice
Maintenant la houle de ma joie
M’a porté sur les cimes
Mais je dois me cramponner
Au roc de la tempête
Je me tenais autrefois solitaire
Dans un recoin de ma maison
La trouvant trop exigüe
Pour un seul visiteur
Mais maintenant que la porte est grande ouverte
Pour une joie que je n’ai pas cherchée
Il y a place pour toi et le monde
Je marchais prudemment
je soignais mon corps
Paré et parfumé
Un tourbillon de joie m’a renversé dans la poussière
J’ai ri bien haut
Je me roule sur le sol pensant à toi