Tu ris encore alors que ton monde se consume
Tu es le ténébreux qui cherche la lumière
Ta forme déguisée, couverte de plaies, hétérogène, manque de tenue
Cet assemblage de souillures part en lambeaux
Je regarde sans joie les ossements blanchâtres jetés au loin
A l’intérieur de la forteresse des os sont installées la vieillesse et la mort
L’orgueil et le mensonge accompagnent le vieillissement
Transmets à temps ce que tu as de bien
Le corps de l’humain de peu est un boeuf
Je multiplie les naissances douloureuses sans trouver l’architecture de mon corps
Pour toi il n’y aura pas de nouvelle architecture
De toutes façons je ne la désire pas
Je suis comme un vieil héron dans un lac sans poissons
Je suis comme un vieil arc inutilisable et je me lamente sur le passé