Dans la négligence l’avidité s’étend comme un lierre
L’avidité dans notre monde est comme une mauvaise herbe
Les gouttes d’eau tombent de la feuille de lotus comme les souffrances tombent du torrent du libéré de la soif
La tentation vous brise comme le fort courant d’un torrent
Tout repousse y compris la soif si la racine reste intacte
Comme chez les arbres
Les racines de l’avidité sont d’abord dans le je suis, je suis ceci ou cela,
Je serai, je serai éternel ….
J’aimerais être, j’aimerais être ceci ou cela, j’aimerais être autre….
Ces courants fluent dans tous les sens
Le lierre de la soif ne cesse de s’étendre
Les humains sont prisonniers du cycle de la naissance et de la mort
Assaillis par la soif, les humains courent dans tous les sens
L’humain libéré redevient esclave de lui-même
Les liens les plus solides ne sont pas matériels
Les liens les plus puissants semblent se défaire et n’en font rien
L’araignée est prise dans la toile qu’elle a tissée
Tu rejoindras l’autre rive de l’existence
Chez l’humain tourmenté par le doute, la soif grandit
Il est correct d’écarter ce qui n’est pas bénéfique
J’ai brisé les flèches de l’existence, sauf une
Je peux écrire à l’aide des maîtres
J’ai peu réalisé par moi-même, pourtant je n’ai pas de maître vivant
L’insensé se détruit lui-même
Les mauvaises herbes, la torpeur, la haine sont des plaies
Le désir est la plaie de l’humanité