Je ris de mon vrai rire
Je bois tout mon saoul
Les barques se touchent
S’invitant à trinquer
Le lac est tranquille
Sauf un cygne ou deux
Très chère je reviendrai
Tempêtueux
Peu m’importe mon nom
Pourvu qu’il soit inscrit quelque part
Le sol me porte l’air se respire
La lumière m’éblouit Je suis bien debout
Je choisis la dernière terre cultivable
La première en friche
J’ai installé ma vie sur une terre
Qui maintenant est à moi
Les branches des arbres déchirent le ciel
Je les peins de mémoire
Lune étoiles terre
Ce sont de simples noms communs