Plaisir et déplaisir sont des occasions de péché
J’ai oublié qu’il faudrait tout laisser là
Ceux qui me déplaisent sont déjà partis
Ce que je perçois est déjà un souvenir
Les rêves disparaissent eux-aussi
La faute demeure là devant moi
Je suis un étranger sur terre
L’égarement, l’affection, la haine sont des erreurs
La vie se dépense sans cesse
Elle ne se dépanne pas
Il est inévitable que je meure
L’agonie est solitaire
Y-a-t-il des messagers amis ?
Je commets des fautes par ignorance
je ne pratique pas le bien
Personne ne me condamne
Que se passera-t-il quand je serai dévoré d’épouvante et de fièvre, souillé par mes propres ordures ?
Aucun être de bonté ne pourra m’aider
Mes regards effrayés ne trouvent pas de salut
Avec moi l’ordre est toujours approximatif