L’espace est affolé, le lieu est terrible
Il n’y a pas de gardiens en ce monde
Il me faut recourir à la loi
Je me donne à la loi
Où réside la compassion ?
Nécessaire à mon salut ?
Je salue la foudre
Je transgresse la parole
Je suis rongé par la pire des maladies, la vieillesse
L’univers est sans remède
Il n’y a pas d’omniscience
Je longe avec prudence les précipices
Je suis insouciant au bord du gouffre de l’enfer
Il s’étend sur l’immensité de l’espace et du temps
La mort ne viendra pas aujourd’hui
Quelle phrase creuse !
Mon coeur est tranquille alors que la mort s’en vient
Quel fruit me reste-t-il de mes jouissances d’antan ?
Je m’en irai seul Je ne sais où
Qu’importent amis ou ennemis !
La faute, le péché produisent de la douleur
Je les confesse tous, y compris ceux que j’ai oubliés
Je jure ne plus fauter
j’aimerais ne plus souffrir